Aeschĭnes Q

Aeschinēs, is u. ī, Akk. em u. ēn, m. (Αἰσχίνης), Äschines, I) aus Athen, Philosoph, Schüler des Sokrates, dah. gew. der Sokratiker gen., Cic. de inv. 1, 51. Quint. 5, 11, 27. – II) aus Neapel, Schüler des Karneades u. ein Lehrer der neuen Akademie zu Athen, Cic. de or. 1, 45. – III) der berühmte Redner zu Athen (geb. 389 v. Ch.), Gegner des Demosthenes, Cic. Tusc. 3, 63; de opt. gen. 14 (wo Genet. -ini). Quint. 10, 1, 77. Iul. Val. 2, 18, 5 (wo Genet. -ini). – IV.) aus Milet, ein asiatischer Redner, Zeitgenosse Ciceros, Cic. Brut. 325. – V) ein Arzt in Athen. Plin. 28, 44.

Aeschinēs, is, m. (acc. -em, -en) Eschine. [st2]1 [-] Eschine d'Athènes, disciple de Socrate, surnommé le Socratique. [st2]2 [-] Eschine de Naple, disciple de Carnéade. [st2]3 [-] Eschine, orateur d'Athènes, adversaire de Démosthène. [st2]4 [-] Eschine, de Milet, orateur asiatique, contemporain de Cicéron. [st2]5 [-] Plin. Eschine, médecin d'Athènes.    - [gr]gr. Αἰσχίνης. - voir hors site Eschine.

I. II. III.

[st1]1 [-] lătus, ĕris, n.: a - flanc, côté; aile, flanc (d'une armée).    - dolor lateris: point de côté, pleurésie.    - ad latus alicujus sedere: être assis à côté de qqn.    - latere aperto: **du côté qui n’est pas protégé par le bouclier**= sur le flanc droit.    - aggredi latere (aggredi ex latere): prendre en flanc (une armée).    - ex itinere nostros ab latere aperto adgressi circumvenere, Caes. BG. 1, 25: immédiatement ils prirent les nôtres en flanc et nous enveloppèrent.    - mutare latus, Virg.: changer de côté (quand on est couché).    - latus offendit, Cic Clu. 175: il s'est blessé au flanc.    - a latere alicujus numquam discedere, Cic. Lael. 1: ne pas quitter les côtés de qqn.    - latus dare, V.-FL. 4, 304: prêter le flanc, donner prise.    - latus praebere adulatoribus, Sen. Nat. 4, pr. 3: prêter le flanc aux adulateurs.    - alicui latus tegere, Hor. R. S. 2, 5, 18: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - alicui latus claudere Juv. 3, 131: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - alicui latus cingere Liv. 32, 29, 8: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - a tergo, a fronte, a lateribus tenebitur, Cic. Phil. 3, 13, 32: de front, par derrière, sur ses flancs, il se verra cerné.    - a fronte atque ab utroque latere cratibus ac pluteis protegebat, Caes. BC. 1, 25: en avant et de chaque côté des fascines et des mantelets assuraient la protection. b - poumons, reins; corps.    - au plur. latera, Cic. Verr. 4, 67; CM. 14; de Or. 1, 255: les poumons.    - laterum contentio, Cic. Br. 313: effort des poumons.    - au sing. Quint. 10, 7, 2; 12, 11, 2.    - poét. latus fessum longā militiā, Hor. 0. 2, 7, 18: les membres fatigués par une longue campagne. c - côté (des choses), flanc; bord, partie latérale; direction oblique, biais.    - latus unum castrorum, Caes. BG. 2, 5, 5: un des côtés du camp.    - latus insulae, Caes.: bord d'une île.    - latera putei, Plin.: parois d'un puits.    - latus montis, Virg.: flanc d'une montagne.    - latus, Quint. 1, 10, 3 ; Plin. 37, 26: côté (d'un angle, d'un triangle). d - société, entourage, compagnon, ami inséparable, acolyte.    - ab latere tyranni, Liv. 24, 5, 13: de l'entourage du tyran.    - ille tuum dulce latus, Mart. 6, 68, 4: lui, ton compagnon chéri.    - sollicitare a latere alicujus, Curt.: chercher à corrompre les amis de qqn. e - ligne collatérale, côté, parenté, famille.    - a meo tuoque latere, Plin. Ep. 8, 10, 3: de mon côté comme du tien.    - ex lateribus cognati, Dig.: les collatéraux.    - ex latere uxorem ducere, Dig.: épouser une parente collatérale. [st1]2 [-] lātus, a, um [arch. stlatus]:    - [gr]gr. τλητός. a - large, étendu, vaste, spacieux, ample.    - latum mare, Cic. Verr. 4, 103: large mer.    - palus non latior pedibus quinquaginta, Caes. BG. 7, 19, 1: marais dont la largeur ne dépasse pas cinquante pieds.    - fossae quindecim pedes latae, Caes. BG. 7, 72, 3: fossés de quinze pieds de large.    - au fig. lata gloria, Plin. Ep. 4, 12, 7: une gloire qui s'étend au loin.    - latum, i, n.: largeur.    - in latum crescere, Ov.: s'élargir.    - lati fines, Caes. BG. 6, 22, 3: propriétés étendues. b - en tenant un large espace en personnage important, qui se rengorge, fier, superbe.    - latus ut in circo spatiere, Hor. S. 2, 3, 183: pour te promener en te rengorgeant dans le Cirque.    - cum praesente populo lati incesserunt, Sen. Ep. 76, 31: devant le peuple ils ont marché fièrement. c - ample, riche, abondant (en parl. du style).    - oratio Academicorum liberior et latior, quam patitur consuetudo judiciorum et fori, Cic. Brut. 120: chez les Académiciens, langage trop libre et trop lâche pour s'accommoder à la pratique des tribunaux et du forum.    - nonne Aeschines his latior et audentior, Quint. 12, 10, 23: Eschine n'a-t-il pas plus d'ampleur et de hardiesse qu'eux. d - lent (en parl. du débit).    - Cotta noster, cujus tu illa lata non numquam imitaris, Cic.: notre ami Cotta, dont tu imites quelquefois la prononciation traînante. [st1]3 [-] lātus, a, um: part. passé de fero; porté.    - condiciones latae: conditions proposées.    - lato ad populum ut... Liv.: la proposition ayant été faite au peuple que... [st1]1 [-] lătus, ĕris, n.: a - flanc, côté; aile, flanc (d'une armée).    - dolor lateris: point de côté, pleurésie.    - ad latus alicujus sedere: être assis à côté de qqn.    - latere aperto: **du côté qui n’est pas protégé par le bouclier**= sur le flanc droit.    - aggredi latere (aggredi ex latere): prendre en flanc (une armée).    - ex itinere nostros ab latere aperto adgressi circumvenere, Caes. BG. 1, 25: immédiatement ils prirent les nôtres en flanc et nous enveloppèrent.    - mutare latus, Virg.: changer de côté (quand on est couché).    - latus offendit, Cic Clu. 175: il s'est blessé au flanc.    - a latere alicujus numquam discedere, Cic. Lael. 1: ne pas quitter les côtés de qqn.    - latus dare, V.-FL. 4, 304: prêter le flanc, donner prise.    - latus praebere adulatoribus, Sen. Nat. 4, pr. 3: prêter le flanc aux adulateurs.    - alicui latus tegere, Hor. R. S. 2, 5, 18: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - alicui latus claudere Juv. 3, 131: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - alicui latus cingere Liv. 32, 29, 8: couvrir le côté de qqn, marcher à sa gauche.    - a tergo, a fronte, a lateribus tenebitur, Cic. Phil. 3, 13, 32: de front, par derrière, sur ses flancs, il se verra cerné.    - a fronte atque ab utroque latere cratibus ac pluteis protegebat, Caes. BC. 1, 25: en avant et de chaque côté des fascines et des mantelets assuraient la protection. b - poumons, reins; corps.    - au plur. latera, Cic. Verr. 4, 67; CM. 14; de Or. 1, 255: les poumons.    - laterum contentio, Cic. Br. 313: effort des poumons.    - au sing. Quint. 10, 7, 2; 12, 11, 2.    - poét. latus fessum longā militiā, Hor. 0. 2, 7, 18: les membres fatigués par une longue campagne. c - côté (des choses), flanc; bord, partie latérale; direction oblique, biais.    - latus unum castrorum, Caes. BG. 2, 5, 5: un des côtés du camp.    - latus insulae, Caes.: bord d'une île.    - latera putei, Plin.: parois d'un puits.    - latus montis, Virg.: flanc d'une montagne.    - latus, Quint. 1, 10, 3 ; Plin. 37, 26: côté (d'un angle, d'un triangle). d - société, entourage, compagnon, ami inséparable, acolyte.    - ab latere tyranni, Liv. 24, 5, 13: de l'entourage du tyran.    - ille tuum dulce latus, Mart. 6, 68, 4: lui, ton compagnon chéri.    - sollicitare a latere alicujus, Curt.: chercher à corrompre les amis de qqn. e - ligne collatérale, côté, parenté, famille.    - a meo tuoque latere, Plin. Ep. 8, 10, 3: de mon côté comme du tien.    - ex lateribus cognati, Dig.: les collatéraux.    - ex latere uxorem ducere, Dig.: épouser une parente collatérale. [st1]2 [-] lātus, a, um [arch. stlatus]:    - [gr]gr. τλητός. a - large, étendu, vaste, spacieux, ample.    - latum mare, Cic. Verr. 4, 103: large mer.    - palus non latior pedibus quinquaginta, Caes. BG. 7, 19, 1: marais dont la largeur ne dépasse pas cinquante pieds.    - fossae quindecim pedes latae, Caes. BG. 7, 72, 3: fossés de quinze pieds de large.    - au fig. lata gloria, Plin. Ep. 4, 12, 7: une gloire qui s'étend au loin.    - latum, i, n.: largeur.    - in latum crescere, Ov.: s'élargir.    - lati fines, Caes. BG. 6, 22, 3: propriétés étendues. b - en tenant un large espace en personnage important, qui se rengorge, fier, superbe.    - latus ut in circo spatiere, Hor. S. 2, 3, 183: pour te promener en te rengorgeant dans le Cirque.    - cum praesente populo lati incesserunt, Sen. Ep. 76, 31: devant le peuple ils ont marché fièrement. c - ample, riche, abondant (en parl. du style).    - oratio Academicorum liberior et latior, quam patitur consuetudo judiciorum et fori, Cic. Brut. 120: chez les Académiciens, langage trop libre et trop lâche pour s'accommoder à la pratique des tribunaux et du forum.    - nonne Aeschines his latior et audentior, Quint. 12, 10, 23: Eschine n'a-t-il pas plus d'ampleur et de hardiesse qu'eux. d - lent (en parl. du débit).    - Cotta noster, cujus tu illa lata non numquam imitaris, Cic.: notre ami Cotta, dont tu imites quelquefois la prononciation traînante. [st1]3 [-] lātus, a, um: part. passé de fero; porté.    - condiciones latae: conditions proposées.    - lato ad populum ut... Liv.: la proposition ayant été faite au peuple que...

I 1. fūsus, a, um 2. adj. II fūsus, ī m. III fūsus, ūs m. [ fundo II \]

audēns, entis, PAdi. m. Compar. u. Superl. (v. audeo), wagend (meist) im guten Sinne, kühn, dreist, herzhaft, audentes fortuna iuvat, Verg.: nihil gravius audenti quam ignavo patiendum, Tac. – tu ne cede malis, sed contra audentior ito, Verg.: puer quidam audentior ceteris, Plin. ep.: nonne his latior et audentior et excelsior (Aeschines), Quint.: audentiores adversus hostes fiunt, Frontin. – audentissimus quisque miles, Tac.: Hannibal ille audentissimus atque fortissimus, Gell.

dē-certo, āvī, ātum, āre, I) v. intr. sich bis zur Entscheidung messen, einen Streit, Kampf durchführen, einen Kampf bis zur Entscheidung bestehen, einen Entscheidungskampf wagen od. bestehen, auf Leben u. Tod kämpfen od. streiten, a) von zwei Nebenbuhlern, die einander den Vorrang abzugewinnen suchen = ἀγωνίζομαι, m. cum u. Abl. od. m. inter se, α) im gymnastischen Wettkampfe, ludicra virginum inter se decertantium, Mela 1, 7, 4 (1. § 36). – β) im rhet. Wettkampfe, is locus, ubi Demosthenes et Aeschines inter se decertare soliti sunt, Cic.: an decertare mecum voluit contentione dicendi? Cic. – b) von zwei Gegnern, die einander zu besiegen suchen, α) mit Waffen u. dgl., bes. als milit. t. t., si iterum experiri velint, se iterum paratum esse decertare, Caes.: quam primum decertare statuit, Suet.: animi in spe ultima obstinati ad decertandum fuerant, Liv.: Otho pronus ad decertandum, Tac.: decertandi fortitudo, die Entscheidung durch Waffengewalt (Ggstz. decernendi ratio, die Entscheidung durch Vernunftgründe), Cic. – mit Abl. womit? wodurch? missilibus telis, Tac.: manu, Cic.: acie, Frontin.: navali acie, Frontin.: proelio, Caes.: fortunatissimo proelio, Vell.: navali proelio, Frontin.: pugnā, Caes. – m. cum (mit = gegen) u. Abl., cum toto exercitu (Caesaris), Hirt. b. G.: id agerent, ne cives cum civibus armis decertarent, Caes.: dec. cornu cum mare (v. einem Widder), Ov. – m. Dat. (mit = gegen) decertandum hosti, Sil. 15, 14. – m. contra od. adversus u. Akk., vi et armis contra vim, Cic.: adversus Corcyraeos navali proelio, Frontin. – m. Advv. od. Abl. wie? dec. impigre, Aur. Vict.: cum acerrimis nationibus et maximis Germanorum et Helvetiorum proeliis felicissime, Cic.: pari condicione belli dec. cum alqo, Caes.: hoc animo (mit solchem Mute) est decertatum, ut etc., Auct. b. Alex. – m. de u. Abl., cum duobus ducibus de imperio in Italia decertatum est, Cic. – m. pro u. Abl., pro libertate vitae periculo (mit L.), Cic. – m. in (bis zu) u. Akk., dec. ferro in ultima (bis zum äußersten), Ov. met. 14, 804. – poet. v. lebl. Subjj., praeceps Africus (Südwestwind) decertans aquilonibus, Hor. carm. 1, 3, 13 sq. – β) mit Worten usw., bes. durch öffentliche Verhandlung (im Senate usw.), sunt duo genera decertandi, alterum per disceptationem, alterum per vim, Cic.: qua de re iure decertari oporteret, armis non contendere, Cic.: erat non iure, non legibus, non disceptando decertandum... armis fuit, armis, inquam, fuit dimicandum, Cic. – m. cum (mit = gegen) u. Abl., et cum consulibus et cum multis consularibus tantā contentione decertavi, quantā numquam antea ulla in causa, Cic. – II) v. tr. (doch nur in den Partizz.): a) im Wettkampfe durchkämpfen, ad eas laudes decertandas venisse, um diesen Wettkampf in Lobreden anzustellen, Gell. 10, 18, 6. – b) durch feindl. Kampf, durch Krieg erschöpfen, ventis ut decertata residunt aequora, Stat.: fraternae acies alternaque regna profanis decertata odiis, Stat.: decertati labores, Claud. – / Dep. Form decertor, ārī, Ven. Fort. 6, 1, 109.

1. fūsus, a, um. PAdi. (v. 2. fundo), gegossen, hingegossen, I) fließend als mediz. t. t. = flüssig, alvus fusior (Ggstz. alvus constrictior), Cels. – II) übtr.: A) lang hingestreckt, a) v. Pers., lagernd, fusus humi, Verg.: fusi sub remis nautae, Verg. – b) v. Örtl. = sich weithin erstreckend, campi fusi in omnem partem, Verg. – c) v. Körper = breit, fleischig, sunt fusa et candida corpora (Gallorum), Liv. 38, 21, 9 (vgl. das. multā carne). – B) losgelassen, 1) = frei fliegend, wallend, crines, Verg.: fusus barbam, mit frei wallendem Barthaar, Verg.: toga, fliegende, übermäßig weite (Ggstz. toga restricta, zu enge), Suet. – 2) v. der Rede, sich gehen lassend, zwanglos, redselig, weitläufig, breit, genus orationis fusum atque tractum, Cic.: genus sermonis non liquidum, non fusum ac profluens, Cic.: poëma initio fusum, Quint.: numeri, Quint. – übtr., v. Schriftsteller, Herodotus, Quint.: magis fusus Aeschines, Quint.

2. lātus, a, um (altlat. stlātus, urspr. Partiz. zu Ϝstla, ausbreiten), breit (Ggstz. angustus, brevis, contractus), I) eig.: a) übh.: via, Cic.: frons (Stirn), Plin. ep.: umeri, Verg.: ratis, Liv.: clavus, s. clāvus: flumen latissimum, Caes. – m. folg. Angabe der Breite im Acc., fossa XV pedes lata, Caes.: od. im Genet., pedum denûm, Colum., od. im Abl., pede, Plin., pedibus octo, Veget. mil.: so auch non latior pedibus L, Caes. – latus ab umeris, breitschulterig, Suet.: u. so lati et lacertosi viri, Colum. – subst., lātum, ī, n., die Breite, in latum crescere, Ov. met. 1, 336: seni pedes in latum, Veget. mil. 4, 15: quadraginta duo pedes in latum et mille passus in longum, ibid.: in lato pedum centum, in longo pedum mille, Lampr. Alex. Sev. 26, 7: promunturium angustis cervicibus reliqua extendit in latius, Mela 1, 17, 3 (1. § 89). – b) sich weit und breit erstreckend, weit, von großem Umfange, moenia, fundus, fenestra, Verg.: fines, Caes.: locus, Cic.: regnum, Liv.: – c) prägn., v. Stolzen, sich breit machend, sich spreizend, hostis, Sil.: lati incesserunt, v. trag. Schauspielern, Sen.: latus (breitspurig) ut in circo spatiere, Hor. sat. 2, 3, 183. – II) übtr.: 1) im allg.: gloria, weit verbreiteter, Plin. ep. 4, 12, 7: latior interpretatio, nicht allzu strenge, mildere, billigere, ICt.: culpa (Ggstz. levis c.), grobe, belastende, ICt.: fuga, die weite Verweisung (so daß dem Verbannten alle Orte außer einem bestimmten verboten werden), ICt – 2) insbes.: a) der Aussprache nach breit, cuius tu illa lata (Breite, breite Aussprache) non numquam imitaris, Cic. de or. 3, 46. – b) dem Ausdrucke nach breit, weitläufig, ausführlich, reichhaltig, oratio, disputatio, Cic.: u. so lata oratio et magnifica et excelsa (Ggstz. amputata et abscisa), Plin. ep.: latior quaestio, Liv.: materia, quae modo latior est modo angusta, Sen.: latiore varioque tractatu, Quint.: v. Redner, nonne his latior et audentior et excelsior (Aeschines), Quint.

strictus, a, um, PAdi. (v. stringo), zusammengezogen; dah. I) eig., dicht, straff, stramm, eng, emplastrum, Scrib.: venter, harter Leib, Veget.: strictior aura, strengere, kältere Luft, Auson. – von Gliedern, straff, stramm, artus, Tac.: membra, Pallad. – v. der Tür, eng, ianua strictissima, Ov. – II) übtr.: 1) stramm, kurz im Ausdruck, bündig, epistulae, Sen.: Aeschines, Quint.: strictior Demosthenes, Quint. – 2) vom Charakter: a) streng, Catones, Manil.: lex, Stat.: disciplina, Tertull.: stricto iure, nach dem str. R., ICt.: iudex, Sen. contr. 2, 1 (9), 23: iudicium strictius, Sen. contr. 1. praef. § 23. – b) karg, stricti, avari, sordidi, Firm. math. 5, 2 in. – / Abl. Sing. Komparat. strictiori, Corp. inscr. Lat. 5, 2781. lin. 6.

περί-τριμμα, τό, das Abgeriebene, übertr., ein durchtriebener Mensch, bes. ein Sykophant, ränkevoller Rechtsgelehrter, δικῶν, Ar. Nubb. 446, wie Dem. 18, 127 den Aeschines περίτριμμα ἀγορᾶς nennt.

καθ-υπο-κρίνομαι (s. κρίνω), durch Schauspielerkünste täuschen, vom Aeschines, der auf seine Stimme stolz ist, ὡς καϑυποκρινούμενον ὑμᾶς, als werde er euch damit gewinnen, Dem. 19, 337; übertr., καὶ διαφϑείρειν τὰς βουλήσεις τῶν ποιημάτων Dion. Hal. de vi Dem. 53; übh. sich stellen, so gebärden, als wäre man Etwas, καϑυποκρίνεται Ἐνιπεὺς ἀντὶ Ποσειδῶνος εἶναι Luc. D. Mar. 13, 2; τὰ μαντεῖα, bei den Orakeln, die Rolle der Götter spielen, Oenom. bei Euseb. pr. ev. 5, 26.

ἀρουραῖος, zum Ackerland gehörig, ländlich, bäuerisch, μῦς Her. 2, 141; μοῦσα, die Heuschrecke, Mel. 112 (VII, 195); ἀ. ϑεός heißt komisch bei Ar. Ran. 139 Euripides Mutter; ebenso schimpfend ist es Dem. 18, 242, wo Aeschines ἀρουραῖος Οἰνόμαος heißt, der den Oenomaus schlecht gespielt.

ὄλεθρος, ὁ (ὀλέσϑαι), Verderben, bes. Untergang, Tod; λυγρὸς ὄλ., im Ggstz von βιῶναι, Il. 10, 174; ἦ μάλα δή σε κιχάνεται αἰπὺς ὄλεϑρος, 11, 411, öfter; σχεδόϑεν δέ οἱ ἦεν ὄλ., 16, 800; μνηστῆρσι δὲ φαίνετ' ὄλεϑρος, Od. 19, 557, öfter; ἐπῆλϑεν αὐτοῖς ὄλεϑρος, auch ἀδευκής, οἴκτιστος, 4, 489. 23, 79; ὄλεϑρος ψυχῆς, Untergang des Lebens, Il. 22, 325; Pind. P. 2, 21; Tragg., Ἀγαμεμνονίων οἴκων ὄλεϑρος Aesch. Ch. 849, ἐμοὶ ζητῶν ὄλεϑρον Soph. O. R. 659; οὐκ εἰς ὄλεϑρον; Verwünschungsformel, 430; ἐπ' ὀλέϑρῳ τῶν χρωμένων, Eur. Phoen. 537, öfter; u. in Prosa, χρημάτων τ' ὀλέϑρῳ καὶ ἀνϑρώπων φϑορᾷ ἐκάκωσε τὰ πράγματα, durch Geldverlust, Thuc. 7, 27; ὄλεϑρος καὶ διαφϑορά, Plat. Rep. VI, 495 a; Ggstz von γένεσις, Phil. 15 b; Folgde. – Auch was Verderben bringt, Hes. Th. 326; bes. von Menschen, verderblich, der Anderen Verderben bringt, γεγονώς τε κακὸς καὶ ἐὼν ὄλ., Her. 3, 142, wenn man nicht mit Valck. zu 5, 67 »ein des Todes würdiger Verbrecher« erklären will; vgl. ἀπάγετέ με τὸν ὄλεϑρον μέγαν, Soph. O. R. 1343, nach Emend.; kom. vrbdt Ar. Lys. 325 ὄλεϑροι γέροντες; Dem. braucht es oft als Schimpfwort, nennt den Philipp ὄλεϑρος Μακεδών, 9, 31, den Aeschines ὄλεϑρος γραμματεύς, 18, 127, vgl. 21, 210; Luc. Mort. D. 9, 4; Plut.

ἑωλο-κρᾱσία, ἡ, eigtl. Mischung von alten Speisen, B. A. 258 ἡ κατάχυσις τῶν ζωμῶν τῶν ἑώλων δείπνων ἐπὶ τοὺς κοιμωμένους τῶν συμπινόντων, vgl. Phot., nach welchem man bei Trinkgelagen diejenigen, welche nicht mehr wach bleiben konnten, mit den Neigen der Weine u. dgl. begoß; übertr. sagt Dem. 18, 50 vom Aeschines αἴτιος δ' οὗτος, ὥςπερ ἑωλοκρασίαν τινά μου τῆς πονηρίας τῆς ἑαυτοῦ καὶ τῶν ἀδικημάτων κατασκεδάσας, ἣν ἀναγκαῖον ἦν ἀπολύσασϑαι, der gleichsam eine Grundsuppe der Niederträchtigkeit, abgestandene Schmähreden über mich ausgegossen, od. wie es Didym. bei Harpocr. erkl.: οὗτος χϑὲς καὶ πρώην ἃ ἐκέρασε πράγματα τήμερόν μου καταχεῖ καὶ ἐμὲ πρᾶξαί φησι. Diese Stelle ahmt Luc. Symp. 3 nach: πολλὴν τὴν ἑωλοκρασίαν κατασκεδάσας ἀνδρῶν φιλοσόφων; vgl. Plut. sept. sap. Conv. 2 g. E., wo er das Bild eines Gastmahls eingeführt hat, ἐνίοις ἐς ἅπαντα τὸν βίον ἐμμένει τὸ πρὸς ἀλλήλους δυςάρεστον ὥςπερ ἑωλοκρασία τις ὕβρεως ἢ ὀργῆς ἐν οἴνῳ γενομένης, wo es mehr die Nachwehen des gestrigen Rausches bedeutet,